Les dattes algériennes

L’Algérie, terre de palmeraies majestueuses et de traditions ancestrales, est reconnue pour ses dattes d’exception, symboles de qualité et de richesse naturelle. Parmi ces trésors, les palmeraies de la région de Ghardaïa, située à 600 km au sud du pays, abritent plusieurs variétés remarquables : Balla, Dali, Jouhart, Zwin, Karmous et Chiden, qui se distinguent par leur goût unique et leur authenticité.

Un atout exceptionnel : deux récoltes par an
Dans la région de Ghardaïa, les palmiers produisent deux récoltes annuelles, une rareté qui renforce la qualité et la diversité des dattes algériennes.

  • Première récolte (août) :
    Une cueillette minutieuse, une à une, donne des dattes moelleuses, fondantes et succulentes. Elles sont immédiatement congelées pour préserver leur texture et leur saveur intactes. La récolte s’achève fin août.

  • Deuxième récolte (octobre) :
    Les dattes, cette fois matures, passent par trois étapes cruciales : filtrage, lavage et stockage traditionnel (dans des sacs en tissu bien pressés) ou en chambres froides pour une conservation optimale.

Les trésors de Ghardaïa : variétés et particularités

  • Datte Balla (jaune) : D’une douceur exceptionnelle, elle tient son nom d’une tradition locale : le prince, le jour de son mariage, cherchait sa princesse en demandant “Où est Outakballa ?” plutôt que par son prénom.

  • Datte Dali (verte) : Très allongée et faible en sucre, elle est souvent recommandée pour les diabétiques.

  • Datte Jouhart (noire) : Longue, riche en fer et particulièrement énergétique.

  • Datte Zwin (jaune) : Texture demi-sèche et légèrement sucrée.

  • Datte Karmous (noire) : Ronde et généreuse en fer.

  • Datte Chiden (jaune-rouge) : Un délice au goût subtil et raffiné.

Ces dattes, véritables joyaux du Sahara, incarnent l’héritage et le savoir-faire d’une région qui allie nature généreuse et traditions préservées.